lundi 14 janvier 2008

Etre verseau, ce n’est pas sot !!!

En ce début d’année, mon règne a commencé, je marque de ce pas les premiers mois de cette année là.

Verseau du matin, ne verse pas ton chagrin, réjouis-toi de croire en ton destin, de rêver d’un monde meilleur dans lequel l’amour et l’amitié ne feront qu’un.
La souffrance deviendrait un souvenir lointain, la mort ne serait plus qu’un rêve qui se révèlerait être la conclusion d’une vie bien remplie.
Et puis ce serait bien si chacun pouvait manger à sa faim, si tout le monde connaissait le plaisir de regarder un feu de cheminée, de se sentir au chaud dans un environnement familier.
Etre choyé, aimé ne serait plus un rêve mais la réalité.
A la chaleur d’une flamme, succèderaient les caresses d’une femme.
Le désir de son corps m’ennivrerait de plaisir, la douceur de ses seins me rendrait fou et me donnerait faim. Je la dévorerais de mes mains, lui murmurerais les plus beaux mots d’amour, lui procurerais des frissons au creux de ses reins, l’aimerais sans fin, pour ce qu’elle est, sans détour.

Le verseau du midi s’est un peu assagi, satisfait et heureux d’avoir rencontré sa moitié, il entame avec plaisir sa nouvelle vie. Heureux de bercer et de pouponner ses petits, il rêve de leur donner le plaisir d’aimer la vie, le désir de s’en faire, si elle le souhaite, leur meilleure amie.
Il construira avec eux une famille épanouie et unie dans laquelle bonheur et harmonie deviendront à leur tour leurs fidèles amis.

Le verseau du soir écrira ses mémoires, il deviendra un homme mûr, peut-être un sage mais ça, c’est moins sûr.
Il rédigera avec nostalgie et humour quelques souvenirs délicieux de ses tendres années, celles ou l’amour remplace les idées, celles qui font que la vie devient douce, celles qui vous construisent un homme et donnent à son existence un sens.
Cet homme reviendra enfin jouer l’épilogue de sa vie.
Son cœur lui soufflera ses derniers mots d’amour avant de s’essouffler, heureux d’avoir aimé, d’avoir vécu sans aucun regret.
Cet homme partira, sans se retourner, il fera simplement un signe, non pas pour dire adieu mais sans doute aurevoir et merci de m’avoir aimé.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Sympathique ce poème qui m'a fais sourire...

Merci à Toi...

Bisous...

Anonyme a dit…

Oh! que c'est beau ! et si bien dit ;-)