dimanche 27 janvier 2008

Petite histoire de mots

Les mots c’est du désir en minuscule, du plaisir en capitales, des pensées en italiques, des engueulades en gras ponctuées par des guillemets pour éviter la bagarre générale avec les pronoms et les verbes qui se baladent aux alentours.

Les virgules organisent les équipes au sein du club que délimite la phrase. L’échange ressemble quelquefois à un objet volant pas toujours bien identifié. Tantôt viril et direct, les passes s’enchainent les mêlées de mots se forment, les essais quelquefois se transforment pour laisser enfin la place à un scénario plus acrobatique. En effet, à la 40ème minute une échappée se produit, les dribles se ponctuent par des points d’interrogations lorsque survient le coup du sombrero que ne manque pas de réussir le Ronaldo des mots, le fameux point final.

D’autres échanges apparaissent plus longs et monotones, ils ressemblent à des balles renvoyées du fond du court en alternance avec quelques montées au filet. Le swing des mots permet de varier la cadence des phrases prononcées.

Les mots sont doux au toucher lorsque le bout de la langue les fait sonner. Ils peuvent surgir, soudainement, servis à la volée et s’amortissent tout en douceur sur le revêtement gommé de notre cœur.

Quelquefois, ils sont rugueux accompagnés d’un son rageur, Ils percutent le lecteur, le sonnent un peu, lui font presque peur. L’éponge est alors jetée et le ko constaté, le match est terminé, les mots viennent de gagner.

Les mots pleins de vie ne craignent pas l’ennui, ils soignent les blessures et font oublier les soucis. Quand le goût de l’aventure les saisit à nouveau, ils accourent, cherche un style qui les transportent et les rend plus beaux.

jeudi 24 janvier 2008

Sensations et volupté

Effleurer du bout du doigt la peau douce et parfumée de sa dulcinée suffit à échanger des sensations, des émotions, à faire naître le désir, sentir les sens s'animer et les corps s'échauffer.

Lorsque le bout du doigt ne produit plus son effet, la main peut venir tenir sa place et proposer une conversation tactile plus étoffée. Après les lèvres pourront déguster le parfum du désir que sécrètera ta peau sucrée.

La fièvre de l’amour enivrera vos corps enlacés, les tourments du plaisir vous feront danser dans un rythme endiablé. Une chevauchée fantastique vous conduira aux frontières ou la raison se perd, pour laisser s’embraser les feux de la passion, et se déchaîner l’incendie que provoquent les papillons qui viendront butiner ce nectar tant convoité.

Ce miel aux saveurs d’ambroisie s’écoule lentement sur ta peau, te conduisant ainsi, à déguster ce plaisir intensément ressenti.

L’ivresse de ce moment passée, te voilà apaisée, fatiguée, certes, mais heureuse et épanouie, revenant d’un voyage merveilleux, au pays des plaisirs, des mille et une nuits.

Tu te réveilleras, demain, radieuse et souriante, tes cheveux décoiffés rajouteront un peu de sensualité au charme que tu dégages, le matin, quand les rayons du soleil caressent ton corps nu, désireux de retrouver les sensations de cette nuit passée.

mardi 22 janvier 2008

La mort se blottit contre moi

La mort se blottit contre moi, elle se sent seule, a même un peu froid.

Elle cherche un sentiment qu’elle ne connait pas, un rythme que mon cœur bat, une chaleur humaine ici-bas.

La mort me parait un peu lasse, elle m’avoue qu’elle déprime, elle ne comprend pas

Pourquoi la vie sa meilleure amie ne lui donne t-elle pas, le secret du bonheur, que chaque homme reçoit.

Elle exprime son désarroi, sa colère et son désespoir de voir les hommes ici-bas laisser échapper ce bonheur qu’elle n’a pas.

La mort ne pleure même pas, elle n’a plus de larme et ne fais pas un drame de son cas.

Elle m’enveloppe de ses bras, me donne des frissons, me chuchote tout bas qu’elle recherche en chaque homme ce secret bien gardé si difficile à trouver.

La mort ressemble à une femme dont le baiser envoûtant transporte mon âme et m’affranchit du temps.

Ses caresses enivrent mon corps enfiévré, de désir quelquefois, mais elle ne le sait pas.

Elle m’invite à m’abandonner, à me livrer sans résister, à lui donner ce bonheur tant recherché dont la saveur demeure ignorée.

Son parfum se répand au goût plutôt amer, il envahit mon cœur et lui fait comprendre qu’il est l’heure de ne plus s’inquiéter, de se reposer enfin.

Voici que l’ère du temps va bientôt prendre fin, la mort jouit soudain de cette tiédeur exquise qui l’enveloppe tout doucement et la pénètre de volupté.

Est-ce cela le bonheur recherché ? Il semble si bref et me donne envie de le connaître à nouveau dit-elle tout bas en se refaisant une beauté.

Il est vrai que la fidélité ne semble pas faire partie des valeurs qu’elle connait

Après avoir attaché ses cheveux et s’être un peu maquillée, la mort se retourne légèrement et me regarde d’un air radieux

Je comprends alors qu’il est temps pour moi de laisser la vie, de lui dire adieu

Je me lève enfin et lui tend la main, la mort me dit : ne crains rien, ce n’est pas très loin, c’est juste un petit voyage, tout se passera bien.

lundi 14 janvier 2008

Tu partiras un jour...

Tu partiras un jour sans un regard, sans un regret, rempli d’espoir
Tes yeux seront figés sur ton destin, le cœur léger, avec un petit sourire en coin
Tu traceras ta route au gré du vent, toujours confiant,
Tu trouveras sans doute, au fil de tes pas, l’envie de devenir gourmand.

La carte de la vie comportera plusieurs menus au choix
Les mets seront variés et t’offriront des saveurs que tu ne connais pas
Peut-être un peu salés ou quelque peu sucré sans être fade ou trop pimenté
Tu assaisonneras tes plats sans excès avec l’envie de relever toutes ces saveurs à déguster.

La succession de délices que la vie t’offrira sera pour toi mon fils un plaisir quotidien que tu renouvelleras.
Tu donneras à ta vie le parfum que ton cœur te dictera
La douceur de tes mots agrémentera le regard que tu porteras sur celle qui fondra pour toi.
Tu lui proposeras de choisir un menu pour deux et de partager si elle le veut
Les douceurs dont seuls les amoureux de la vie peuvent se délecter et apprécier à s’ennivrer chaque bouchée.

Tu deviendras un homme, mon fils, ou le jour où tu comprendras, que la vie n’est pas un met qui se mange froid mais une succession de plats aux saveurs épicées auquel chaque homme prend la responsabilité de choisir celle qu’il souhaite relever.
Ainsi, la couleur que prendra ta vie accompagnera cette saveur que tu auras choisie.
Quelle soit douce ou amère, exquise ou acide, salée ou sucrée, elle représentera pour ceux qui t’aiment le bouquet de la générosité, le plaisir d’un bonheur partagé.

Un petit essai…à déguster sans se presser…

Je ne connais pas la musique des mots, ni le parfum des idées.
Je préfère la saveur des sentiments, qui pimentent la vie et lui donne un air gourmand.
Lorsque l’amour sonne à ma porte, mon cœur s’ouvre et lui sourit
Mon amour ouvrira sa porte, un jour peut-être, si elle me reconnaît et me sourit aussi

Je lui offrirais des bêtises…de Cambrai
Je lui servirais sous forme de gourmandises des mots sucrés, mielleux à souhait
Mes caresses la feront frissonner, de désir sans nul doute, de plaisir s’il vous plait
Nous nous enlaçerons affamés de ressentir tant d’émotions, tant de passion qui font perdre toute raison.
Nous dévorerons nos corps enfiévrés, dégusterons chaque instant le fruit de cet amour dont le nectar sucré-salé s’écoule enfin lorsque notre plaisir est satisfait.

L’amour est une bêtise dont on ne se remet jamais,
Il enrobe nos vies d’une saveur caramélisée avec un parfum de menthe qui quelquefois rafraîchit les idées.
Que l’amour soit une rencontre, une histoire ou une passion il laissera toujours dans nos cœurs
Le sentiment que rien d’autre n’est meilleur.

Etre verseau, ce n’est pas sot !!!

En ce début d’année, mon règne a commencé, je marque de ce pas les premiers mois de cette année là.

Verseau du matin, ne verse pas ton chagrin, réjouis-toi de croire en ton destin, de rêver d’un monde meilleur dans lequel l’amour et l’amitié ne feront qu’un.
La souffrance deviendrait un souvenir lointain, la mort ne serait plus qu’un rêve qui se révèlerait être la conclusion d’une vie bien remplie.
Et puis ce serait bien si chacun pouvait manger à sa faim, si tout le monde connaissait le plaisir de regarder un feu de cheminée, de se sentir au chaud dans un environnement familier.
Etre choyé, aimé ne serait plus un rêve mais la réalité.
A la chaleur d’une flamme, succèderaient les caresses d’une femme.
Le désir de son corps m’ennivrerait de plaisir, la douceur de ses seins me rendrait fou et me donnerait faim. Je la dévorerais de mes mains, lui murmurerais les plus beaux mots d’amour, lui procurerais des frissons au creux de ses reins, l’aimerais sans fin, pour ce qu’elle est, sans détour.

Le verseau du midi s’est un peu assagi, satisfait et heureux d’avoir rencontré sa moitié, il entame avec plaisir sa nouvelle vie. Heureux de bercer et de pouponner ses petits, il rêve de leur donner le plaisir d’aimer la vie, le désir de s’en faire, si elle le souhaite, leur meilleure amie.
Il construira avec eux une famille épanouie et unie dans laquelle bonheur et harmonie deviendront à leur tour leurs fidèles amis.

Le verseau du soir écrira ses mémoires, il deviendra un homme mûr, peut-être un sage mais ça, c’est moins sûr.
Il rédigera avec nostalgie et humour quelques souvenirs délicieux de ses tendres années, celles ou l’amour remplace les idées, celles qui font que la vie devient douce, celles qui vous construisent un homme et donnent à son existence un sens.
Cet homme reviendra enfin jouer l’épilogue de sa vie.
Son cœur lui soufflera ses derniers mots d’amour avant de s’essouffler, heureux d’avoir aimé, d’avoir vécu sans aucun regret.
Cet homme partira, sans se retourner, il fera simplement un signe, non pas pour dire adieu mais sans doute aurevoir et merci de m’avoir aimé.

La magie des mots

Je crois à la magie des mots.

Aux mots qui soignent les maux. Les mots d'amour qui font vibrer le cœur, réchauffent l'âme et étourdissent le cerveau, les mots tendres qui font sourire les gens sérieux, les mots simples comme ceux des enfants qui redonnent aux yeux leur éclat d'hantant dans lesquels brillent encore un soupçon de naïveté enfantine trop tôt disparue.

Les mots peuvent aussi blesser et même tuer celui ou celle qui devient la cible de la personne qui ne les choisit pas délicatement avant de les prononcer.

Les mots reflètent notre pensée, notre personnalité, permettent de sonder la profondeur de notre âme. Les mots sont précieux, il faut en prendre soin, ils peuvent faire rire et redonner goût au lendemain.

Les mots donnent corps aux sentiments, ils transmettent notre désir et donne un goût d'éternité à ceux qui les ont un jour pensés et qui gardent l'idée de les coucher sur un papier pour les faire partager.

Les mots sont avant tout un signe d'amour et de générosité.