lundi 22 décembre 2008

Au comptoir de mon bar

Entrez, venez, n’ayez pas peur, ici, on vit de bonne humeur. La poésie, si ça vous dit, s’écrit souvent, le samedi. Entre les hymnes et la mêlée, l’essai manqué, sans déconner, il est bourré pour le louper…pénalité.

C’est la mi-temps, heureusement, nous sommes tous un peu déprimé. Etre mené face aux anglais, c’est pas franchement ce dont on rêvait. Pour se consoler, se ressourcer, se refaire une petite santé, viens boire un coup c’est ma tournée…

Le match reprend, c’est étonnant, les roses semblent se faner. Le thé sans doute, trop corsé, ils n’ont pas pu le digérer.

Un drop marqué, enfin c’est fait ! Une boite à gifles, c’est la récré, une petite chandelle, un caramel…pénalité.

Les yeux fixés sur la télé, Ils laissent le silence s’exprimer. Tous ces poètes, un peu éméchés, retiennent leur souffle, c’est très serré.

Un ascenseur pour récupérer, une bille en tête pour impressionner, une biscouette, une petite coursette et c’est gagné !!!

Une petite fête improvisée permet aux gens de s’exprimer, de rigoler, de s’enflammer, de chanter un peu, de se chambrer mais le soir tombe il faut rentrer sinon bobonne va se fâcher, tu vas finir sur le canapé pour décuver.

Les autres soirs sont différents plus romantiques assurément. Des petits couples d’amoureux, quelque soit l’âge, se retrouvent, heureux.
Le décor un peu plus feutré, un petit feu de cheminée, un piano bar remplace la télé, un air de jazz s’est installé.
Ils se regardent dans les yeux, se prennent la main, c’est merveilleux. Ils se sentent unis pour la vie alors c’est quand l’arrivée du petit ?
Un café crème pour monsieur, deux dit madame, ce sera mieux, le teint vanille parfume d’amour ceux dont la vie manque d’humour.

Voici la belle saison, remplie de charme et de passion. A l’idée d’être envoutés, beaucoup se plaisent à y céder.
Sur un petit air de djumbé, une salsa, un zook chaloupé, débordement de sensualité, désir intense à partager.
Je prends commande d’un air distrait, l’ambiance se prête à consommer, à s’amuser, à profiter des nombreuses douceurs de cet été.
Ta peau sucrée un brin musquée, ton corps aux courbes tant désirées me poussent ce soir à t’aimer, demain peut-être si cela nous plait.

La nuit se lève un peu plus tôt, le froid retrouve son souffle à nouveau. Premier flocons, c’est la saison des chocolats à profusion.
Ca sent le sapin, c’est pour la déco, quelques guirlandes et des grelots, le père noël pourra passer, l’itinéraire est indiqué.
Un petit être émerveillé cherchera dans quelques années, à l’approcher, à lui parler, à commander tous ses jouets. Si tu es bien sage, il se pourrait qu’un petit ange vienne t’aider à déballer tous ces jouets, à deux c’est mieux pour s’amuser.

Il est bien tard, je vais rentrer, me reposer, le cœur léger. Le feu s’éteint dans la cheminée, le rideau tombe, c’est terminé. La poésie de cette année avait choisi de déposer, sur le comptoir de mon bar, un arc en ciel de gaieté.

jeudi 27 novembre 2008

Petit bonhomme

Ta venue dans ce monde qui te tend déjà les bras s'annonce bien longue dans l'attente de ce moment-là. Impatient de voir ton petit minois, d'entendre ta jolie voix, de te prendre dans mes bras, je rêve déjà de t'apprendre quelques pas, ceux qui rendent la vie légère et donnent envie de danser sans jamais se lasser, de rêver à des heures où la raison sommeille encore, où tout reste accessible à celui qui y croit très fort.

Pour commencer, petit bonhomme, tu devras brailler, c'est le passage obligé pour se sentir exister. Rapidement fatigué tu dormiras des jours entiers, tu seras bien-sûr photographié mais aussi filmé et même déguisé (heu pardon, habillé). Tes parents ont choisi...tu deviendras fermier...c'est écrit ou plutôt dessiné sur les murs verts et bleus de ta chambre à coucher. Un compagnon t'attend déjà, il est un peu frippé, s'entête à tout casser ou dort toute la journée...as-tu deviné ? Eh non, ce n'est pas ton petit frère, ni ta petite sœur car tu es le premier, simplement un animal canin, un peu trop câlin par moment impatient d’être à tes cotés pour jouer et te protéger.

Tes grands parents sont aux aguets, très impatient de pouvoir t’embrasser, te cajoler, te câliner. Te faire des papouilles sera leur occupation préférée. En t’attendant, ils s’activent à concocter ton petit nid douillet. Compote de pomme d’un coté, petit travaux et belles idées viennent aussi agrémenter le menu des préparatifs pour ton arrivée.

Enfin, ton oncle toulousain rêve déjà d’être à tes petits soins. Sa présence un peu lointaine n’y changera rien, il t’aime déjà, ces choses là ne se commande pas…
Avec ses idées originales, légères et parfumées, il te fera voyager au pays des rêves, paradis perdu des êtres insensés, cadeau de bienvenue pour les nouveaux nés. Tu lui prêteras tes oreilles, il t’ouvrira son cœur, il t’écrira des histoires dans lesquelles les mots se transformeront en fleurs, où les nuages au dessus, viendront te supplier d’habiter leur duvet si moelleux au toucher. Quelques fées égarées se plairont à t’escorter. Elles te feront visiter des endroits tenus secrets dans lesquels tes rêves les plus doux deviendront réalité.

Il était une fois un petit être adorable, au regard plein de vie, aux joues roses bien garnies, à croquer avec envie. Respire mon petit, fais tes premiers pas, gambade vers le bonheur qui te tend les bras séduit par les nombreux sourires que tu nous offres déjà.

jeudi 23 octobre 2008

L'écho de ta voix

Ta voix fait écho à mon cœur sans ego quand il bat la chamade au rythme si précieux des sentiments amoureux, véhiculés sans excès, par ton timbre délicieusement enchanté.
Les mots transportés se laissent choir dans le duvet de mon cœur, disposé à les recevoir.
Leur sens raisonne dans mon corps, éveille des idées colorées, au début teintées de gaieté, d’érotisme, de sensualité, dont la nuance apportée par les mots déposés assombrit tout à coup les projets dessinés.

Mon amour si précieux ne te fait plus rêver, c’est un fait, tu as décidé de ne pas rester.
Tu dois sans doute être fatiguée, ta journée s’est-elle si mal passée ?
Je te prépare un café aromatisé aux saveurs d’antan lorsque l’on s’aimait. Un peu de cannelle pour le rendre plus doux, retrouver cette chaleur humaine qui n’existe plus entre nous.
Je veux y croire encore et ne pas céder à l’impulsion du moment qui me pousse à m’effondrer, notre belle histoire est terminée, ma muse adorée va s’en aller.

Veux-tu du lait pour adoucir l’amertume du café ? Celle de la nouvelle, je m’en charge, tu me l’as confié.
J’écoute ta voix, si douce encore, se plaindre de mes méfaits, de mon absence trop lourde à porter.
Ah oui, le sucre, j’oubliais. Tu en mets toujours quand le café est trop corsé et celui-ci pour l’occasion ne manque pas de torréfaction. Regarde la couleur des grains, cette teinte foncée, ce noir soutenu, obtenu après les avoir fait griller. Un peu de sucre aurait permis de les caraméliser, d’adoucir leur parfum déjà bien relevé mais tu préfères par-dessus tout les grains légèrement beurrés, italiens de surcroît, au caractère bien trempé.

Tu prolonges ta complainte, la voix triste, le regard embué de larmes remplies des souffrances trop longtemps endurées. Ta décision est prise, tu vas me quitter. Tu me l’annonces soudain comme une délivrance, le bonheur d’une vie retrouvée.
Je te sens bien fatigué, je savais que tu avais une journée chargée. Tu as vu, j’ai tout préparé, le ménage a été fait, la plus jolie nappe déposée et la table bien dressée. Rien ne manque, tout est parfait. J’entends un bruit dans la cuisine, ça y est c’est cuit on va pouvoir manger.

C’est alors que tu te lèves et te dirige lentement vers la porte d’entrée. Tu me souris, légèrement, en me disant : « Adieu, c’est terminé ». La porte refermée, je viens de réaliser, tu t’en es allé. Soudain, j’entends alors tout ce que tu me disais, je te comprends et souhaite me rattraper, mais c’est trop tard, notre temps est consumé. Mes larmes coulent chargées de regrets au goût salé de mes erreurs du passé.

mardi 16 septembre 2008

La douceur de ton reflet

Ton reflet se dessine dans le miroir de mes pensées.

Les pétales de rose parfumés que tu as laissé tomber un soir d’été

Sur le sol déjà doré de notre amour naissant, sans artifices, ni regrets

Rappellent à chaque instant l’odeur enivrante du bonheur partagé

Celui dont seuls se souviennent les alizés qui transportent avec eux l’espoir de se retrouver.

L’empreinte de tes pas reste gravée dans le sable fin qui borde l’horizon de ces moments délicieux passés à tes cotés.

Je reviendrai un jour et retrouverai sans peine la piste oubliée qui mène au paradis perdu des rêves insensés, au désir secret de venir te réveiller par un tendre baiser, un murmure laissant échapper les mots délicats d’une incantation amoureuse prononcée à l’aube d’une vie aromatisée de plaisir et de sensibilité.

Mon bonheur a la couleur de tes yeux, le goût de ta peau sucrée et si tendrement bronzée, la douceur de tes caresses, la saveur de tes baisers. Ta voix si sensuelle berce l’écho de mes pensées, les vibrations de bonheur qu’elle diffuse, hisse l’étendard des sentiments ressentis, ceux dont les mots ne peuvent traduire la profondeur, l’intensité.

Je finirai enfin par t’avouer, mais c’est un secret, les boucles anglaises dont tu t’es coiffée ont produit leur petit effet. Un effet…que dis-je ? A ton charme naturel je succombe déjà, cet artifice ponctuel me fait chavirer.

Ce soir, tu es ma muse, l’essence même des quelques lettres ici déposées. A dire vrai, tu es beaucoup plus encore mais les mots viennent à manquer pour décrire la déferlante d’émotions lorsque mon cœur se met à battre la chamade à l’idée de te retrouver.

mercredi 27 août 2008

Une nuit magique embaumée d’Afrique

Ce silence brutal dans lequel l’Afrique semble se murer, le temps d’une romance sous une douce nuit d’été berce les amoureux épris et passionnés, les emportent soudain dans une danse rythmée par leurs plus folles pensées.

Ton visage angélique au regard malicieux, coquin par moments me trouble profondément. Ton sourire au charme envoûtant éveille mes sens prémices d’un désir intense.

La chaleur dégagée par ton corps tout entier m’ensorcelle à présent, je suis ton prisonnier. Heureux captif d’une déesse africaine, ta voix sensuelle remplit d’ivresse l’espace de mes pensées.

Caresser ta peau dorée, si douce au toucher, me conduit à déposer sur tes lèvres un baiser. La saveur délicieuse de ce dernier donne à nos corps l’envie de prolonger ce début de fusion partagée. Le passage délicat de mes mains sur ton corps, telle une onde sensuelle, troublante, découvre avec désir la volupté des courbes du plaisir.

Sous l’emprise de la passion, au rythme enfiévré du ballet langoureux de deux amants éperdus et heureux, les ombres chinoises de nos corps dénudés dessinent sur les murs le bonheur retrouvé, celui de pouvoir s’aimer quelques instants, le temps d’une nuit inoubliable, scellée par le sceau de l’éternité.

Le soleil pointe son nez, bientôt l’aube, je partirai. Je caresse tes cheveux éparpillés en étoile sur la peau de mon torse rosée, sans doute émue d’accueillir ton visage aussi près de mon cœur. Ecoute ses battements, n’entends-tu pas l’écho du bonheur ? Le souffle parfumé de tes tendres pensées lui donne à espérer qu’un jour peut-être le destin nous permettra de se retrouver.

lundi 28 juillet 2008

Rencontre d'une nuit d'été

Au soleil couchant une ombre discrète s’approche du camp. Elancée et gracieuse, un sourire magique illumine ce visage si doux dont la beauté rayonnante fait rougir la lune vêtue pour l’occasion d’un majestueux voile roux.

Assise en face de moi, son petit air discret rajoute une pointe de charme qui ne saurait se discuter. Son regard étincelant ravive les braises presque éteintes de ce feu dévorant dont les flammes réchauffent les corps chancelants sous l’effet de l’alcool, assurément.

Ses longues jambes fines font danser les flammes et réveillent les sens au rythme effréné du désir exalté. Mon cœur enjoué marque le tempo par les battements d’un morceau dont la mélodie envoûtante devient source de fantaisie pour des fantasmes libérés une fois la nuit tombée.

La chaleur dégagée par ce sentiment retrouvé attise le désir secret de vouloir la posséder. Trop intimidé pour l’aborder, mon cœur saigne de ne pouvoir être apprivoisé. Dépité par cette cruelle incapacité à l’approcher pour lui murmurer les mots tendres dictés par la douceur de mes pensées, je reste assis en face d’elle, sans bouger, un peu perdu il est vrai par la souffrance ressentie au firmament de cette nuit d’été.

Serait-ce un subterfuge pour dissiper les effluves naissantes du parfum des regrets ? Sa jolie main aux longs doigts si fins tend vers moi un morceau succulent de gâteau au chocolat. Agrippé comme un être affamé à cette part inespérée de sensations moelleuses et parfumées, concoctée pour l’occasion par cette jolie fée, les ingrédients, tenus secrets, me procurent l’audace qui me manquait pour séduire ma belle si elle le permet.

Par la douceur de ces saveurs délicieusement enivrantes, j’ai osé, elle a sourit et tout a commencé.

Nous nous sommes levés, sous les regards complices de nos amis, emportés par le charme de cette nuit d’été dans une ballade sous le ciel étoilé.

La nuit fut courte mais intense, des baisers échangés aux caresses provoquées, je vous laisse le soin d’imaginer la suite de cette douce rencontre au crépuscule d’une belle journée.

jeudi 3 juillet 2008

Sensations éphémères

La douceur de cette symphonie traverse l'écume de mon coeur.

Sensible au chant du violon, mon âme se laisse bercer par les flots scintillants des émotions retrouvées.

Ce voyage dans le temps, où chaque vague de sentiment murmure en s'échouant la nostalgie d'antan, apporte aux naufragés, l'espace d'un moment, l'ivresse du bonheur, l'espoir d'un avenir meilleur.

Cette douce torpeur emporte dans son sillage mon esprit rêveur aux désirs d'un autre âge.

Tendrement épris de cette mélodie, je me laisse emporter au gré de sa fantaisie vers un plaisir troublant, des rêves interdits, parsemés de caresses, dont la douceur et la chaleur m'envahissent avec tendresse.

La variation des notes, au son des instruments réveille crescendo mon corps somnolent. Les noires entonnent dans un souffle, un instant, un air d'amour mineur pianissimo par moment.
Les doubles croches se décrochent, s'associent à nouveau de temps en temps, portent les sensations d'un baiser déposé dans un coin de mon corps encore inexploré.
Les triolets s'expriment et brodent sous le chant des hautbois le reflet très intime de la moiteur des ébats.

Au rythme de l'adagio, mon esprit divague, enfiévré de passion pour ce plaisir ressenti.
Entrainé par la légèreté du menuet, il s'apaise enfin heureux et épanoui.

lundi 30 juin 2008

Une douce complainte

Par delà les montagnes où les neiges éternelles recouvrent nos sentiments aujourd'hui glacés, je reviendrai te visiter, implorer ton pardon pour mes fautes passées.

Le désert affectif dans lequel mes pas suivent la voie des regrets laisse au hasard le soin de te retrouver.

Tel un preux chevalier, usé par les conquêtes, las de tout ce sang versé, je déposerai les armes, devant toi mon amour, pour te jurer fidélité.

Si ton cœur vibre un peu au son de la douce complainte d'un homme désespéré, notre amour renaitra au firmament des étoiles, à la lueur de la voie lactée.

mercredi 25 juin 2008

Atelier d'écriture

Mon premier atelier d'écriture s'est déroulé hier, dans une ambiance délicieusement exotique par les saveurs des mets préparés. Bercés par un petit tempo de jazz, nous étions guidés dans la technique du lacher-prise par la douce voix de Sandrine, artiste et organisatrice de cet atelier.

Quatre exercices ont ponctué cette soirée. Pour les trois premiers, cinq mots piochés par une main innocente devaient être intégrés dans un récit, une histoire, écrit dans un délai moyen d'un quart d'heure.
Le quatrième exercice gardait le même style avec seulement deux mots et sa couleur préférée.

Voici mes résultats...

----------------------------------------------------------------------------------------------------

Mots piochés : incommunicabilité, chaleur, étoile, oreille, doré

Au crépuscule de cette belle journée, le ciel légèrement voilé laissait apparaitre une étoile, prémice d'une douce nuit d'été.

Mon corps doré par le soleil ressentait les ultimes caresses de ce vent chaud qui murmurait dans le creux de mon oreille : "Je reviendrai bientôt".

L'incommunicabilité apparente de l'être humain avec les forces naturelles ne m'empêchèrent pas de lui répondre à voix haute : "Je t'attendrai tantôt".

--------------------------------------------------------------------------------------------------

Mots piochés : Rythme, soleil, boléro, amitié, amour

Au rythme du boléro sous ce soleil radieux, ressurgissent des souvenirs lointains trop longtemps oubliés.

L'amour et l'amitié marquent le tempo de cet instant furtif aux saveurs délicieuses d'une vie passée.

--------------------------------------------------------------------------------------------------

Mots piochés : Le trait, fougère, exotisme, oser, passion

Ma chérie,

Je t'appelle ainsi pour la dernière fois. Je tire un trait sur notre histoire dont la tournure imminente ne me ressemble pas.

La passion amoureuse de nos débuts parfumait ce jardin merveilleux, empreint d'exotisme, à la faveur d'un soleil du midi dont les rayons caressent délicatement les fruits de nos rêves et de nos pensées.

Nous osions cultiver ce jardin secret, source de nos fantasmes, de notre équilibre presque parfait.

Désormais, c'est terminé. La mise en jachère est prononcée.

Les fleurs de notre bonheur finiront par se courber laissant ainsi la place aux fougères naissantes tel un linceul sur notre histoire passée.

--------------------------------------------------------------------------------------------------

Mots piochés : Plaisir, altérité.
Couleur préférée : rouge

Notre rencontre fut un plaisir non dissimulé, tes yeux scintillaient d'un éclat si vif que j'en fus troublé.

Ton aura naturelle m'a tout simplement bouleversé. Tel un papillon de nuit, je me suis approché en prenant soin de ne pas me brûler les ailes, juste le désir de te regarder.

L'altérité de nos égos me permet enfin de t'approcher, de te prendre la main, te serrer dans mes bras, déposer sur tes lèvres ce baiser délicat dont le rouge à lèvre scelle le début de nos ébats.

mardi 27 mai 2008

Itinéraire d'un homme...presque parfait

Le jour du départ arrive enfin… je me sens prêt à prendre ma première bouffée d’air frais, à tester l’écho de ma voix, sentir les larmes couler sur mes joues, faire des grimaces pour montrer que je respire, bouger mes orteils et mes doigts tout neuf afin de constater qu’il n’en manque aucun. C’est important de tout vérifier avant de démarrer…

Les premiers kilomètres prirent quelques années. Un premier faux départ m’obligeat à ralentir la cadence pour roder ce moteur tout neuf dont les capacités se décupleraient au fil des étapes franchies et des obstacles surmontés. L’équipe est au complet…

Autour de bébé, la logistique est assurée par les grand-mères émerveillées. Les tantes et les cousines viennent compléter cette équipe hors pair dont le chef d’orchestre communément appelé maman, veille aux besoins essentiels de ce petit être déjà un peu encombrant…

Les premiers pas effectués semblent un peu hasardeux mais l’itinéraire est tracé et l’avenir s’annonce de bon augure. L’autoroute familial ressemble à du billard…ça roule… pas de radars. Tous les excès sont autorisés.

L’étape petit frère marquera un tournant décisif dans cet itinéraire ensoleillé. Un jeune pilote inexpérimenté vient à son tour circuler sur l’autoroute familiale qui m’était jusqu’ici dédiée. Décidé à ne pas le laisser me doubler, mes coups de pare-chocs l’ont vite dissuadé.

Au fil des années, chacun s’est développé…la malice et l’espièglerie furent ses atouts privilégiés face à ma force brutale et mon impressionnante capacité à anticiper son quota de ruses qu’il souhaitait réaliser. Mais la rapidité et l’agilité ne lui étaient pas étranger…et je me fit doubler un beau jour de printemps en franchissant l’étape intitulée adolescent.

Depuis, tout s’est accéléré. Dopé…heu pardon, doté d’un nouveau moteur aux capacités engendrées par sa croissance impressionnante, petit frère a tracé sur l’itinéraire brillant de sa jeunesse enflammée. Le nouveau moteur attendu pour moi cette année là ne fut pas livré. J’ai continué la route, essayant malgré tout d’avancer, de dévorer cette jeunesse qui commençait.

Jeunesse, voici le nom d’une autoroute bordée de rêves, de jolies filles, de paradis…artificiels provoqués par des soirées mouvementées au cours desquelles chacun essaie de s’affirmer.

Les nouvelles cylindrées sont rôdées et tournent à plein régime quand il s’agit de transporter les quelques muses amusées de compter le nombre de chevaux qu’elles pourront monter… l’excitation et le plaisir n’en seront que décuplés. L’expérience une fois forgée leur permettra de sceller l’alliance d’un désir maternel à celle d’un avenir prometteur.

Ma traversée de cette autoroute dorée fut quelque peu solitaire dans la durée. Sous son armature un peu cabossée, mon moteur essoufflé peine à avancer. Conscient du décalage engendré, du retard accumulé, et des doutes cultivés…la trentaine entamée…que reste-t-il à espérer ?

Voilà l’extrait de la vie d’un enfant gâté devenu un homme presque parfait ou qui se voit ainsi sans le reconnaitre vraiment, sans en être conscient mais en ressentant la douleur de ne pas être celui qu’il aurait aimé. Pourra-t-il un jour changer ?

samedi 15 mars 2008

Le vieux monsieur

Le vieux monsieur sourit encore, son regard embué de larmes prêtes à éclore. Exprime-t-il une émotion, une souffrance, un souvenir multicolore ?

La tiédeur du passé réchauffe son grand cœur, certes vieilli, dont la tendresse infinie protège cette belle âme qui se reflète dans ses yeux verts et gris.

La douceur de sa voix ne se fait plus entendre, ou si peu maintenant… Il faut veiller à laisser trainer une oreille attentive bien placée afin de déceler le son familier de cette voix enchantée dont l’écho berce depuis longtemps mes pensées.

L’harmonique du bonheur renait pour savourer ce privilège d’échanger quelques mots tendres, des banalités.

Bien cachés sous un air de timidité, un brin macho, avec une pointe de sensibilité, ses mots d’amour n’osent pas se dévoiler. Alors que faire lorsque les habitudes affectives se font remarquer ?

Le temps poursuit son œuvre et emporte avec lui ces mots d’amour pensés tant de fois et si peu dits… même aujourd’hui.

Est-il nécessaire de parler ?

Ne peut-on pas tout simplement s’aimer à travers un regard, des gestes maladroits, des sourires spontanés, des attentions mesurées, pour ne pas étouffer ce bonheur partagé ?

Le vieux monsieur le sait, ses jours sont comptés, sa vie presque passée ne lui fait pourtant pas d’infidélités.

Il oublie quelques fois certains visages et ne se rappelle pas le nom de cet inconnu qui vient sonner chez lui. Sans doute un peu ému, conscient d’oublier, le vieux monsieur se mû en un être devenu tout à coup bien secret.

Ses cheveux enneigés évoquent le temps passé, sa peau juste un peu ridée laisse à peine deviner le nombre d’années écoulées. Sa main rugueuse et forte perd peu à peu de sa vivacité mais garde cette chaleur rassurante au sein de laquelle, autrefois, un petit garçon apeuré venait se réfugier.

Aujourd’hui les rôles s’inversent petit à petit, la tendresse accompagne les gestes quotidiens, les attentions se multiplient, la délicatesse du cœur permet de partager des instants de bonheur, de les déguster et d’accueillir chaque moment comme un hymne à la vie, au plaisir retrouvé.

Vieillir c’est prendre le temps de vivre, de se laisser aimer, savourer ce printemps aux fleurs décolorées, contempler ce jardin d’amour merveilleux embaumé des aromates exquis d’une vie bien remplie.

lundi 4 février 2008

Parfum d'exotisme

Un parfum d’exotisme se dépose tout en douceur sur ma peau ce matin. Il réchauffe le cœur et colore un peu le teint. Encore endormi, les paupières fermées, je me prends à rêver d’un soleil radieux sur une île oubliée.

Le clapotis des vagues et le chant des oiseaux vous décrivent un paysage aux senteurs épicées. Ensorcelé par la douce torpeur d’une atmosphère enfiévrée, un appel au désir, à la passion, au plaisir envahit progressivement mon corps et le conduit à s’abandonner aux douces caresses d’une brise embaumée du parfum de l’été.

Des fruits mûrs et juteux, colorés et sucrés, offerts tel un objet de désir aux regards qui se perdent sur eux, vous invitent à déguster leur précieux nectar, à savourer chaque gorgée de cet enivrant filtre d’amour aux délices sans cesse renouvelés.

Une averse chaude et brutale se répand tout à coup sur mon corps, les gouttes d’eau creusent leur lit dans les sillons de ma peau. Elles s’écoulent lentement, me font frissonner et me murmurent en secret : la musique qu’elles jouent n’est pas une mélodie mais la symphonie des plaisirs mélangés et du désir partagé.

La flute de pan vient de s’arrêter pour laisser la place au rythme effréné des tam-tams déchaînés. Mon corps transporté se met à danser comme ensorcelé par cette incantation des désirs exprimés. Il se courbe, s’affaisse, se relève et s’arc-boute pour laisser le plaisir se répandre dans un soupir que laisse entendre ma voix qui donnera la note finale à cette ultime sérénade.

L’averse est passée, le réveil vient de sonner, mes yeux s’ouvrent sur toi, mon amour, sur nos corps enlassés. Ce parfum exotique dont je viens de rêver c’est l’odeur de ta peau sucrée, caramélisée que mes lèvres dégustent, un si doux petit déjeuner.

Ton sourire radieux, ton regard malicieux, me rassure un peu sur ce rêve amoureux, un voyage au milieu des sens et du plaisir, un pays merveilleux au sein duquel je veux vivre.

dimanche 27 janvier 2008

Petite histoire de mots

Les mots c’est du désir en minuscule, du plaisir en capitales, des pensées en italiques, des engueulades en gras ponctuées par des guillemets pour éviter la bagarre générale avec les pronoms et les verbes qui se baladent aux alentours.

Les virgules organisent les équipes au sein du club que délimite la phrase. L’échange ressemble quelquefois à un objet volant pas toujours bien identifié. Tantôt viril et direct, les passes s’enchainent les mêlées de mots se forment, les essais quelquefois se transforment pour laisser enfin la place à un scénario plus acrobatique. En effet, à la 40ème minute une échappée se produit, les dribles se ponctuent par des points d’interrogations lorsque survient le coup du sombrero que ne manque pas de réussir le Ronaldo des mots, le fameux point final.

D’autres échanges apparaissent plus longs et monotones, ils ressemblent à des balles renvoyées du fond du court en alternance avec quelques montées au filet. Le swing des mots permet de varier la cadence des phrases prononcées.

Les mots sont doux au toucher lorsque le bout de la langue les fait sonner. Ils peuvent surgir, soudainement, servis à la volée et s’amortissent tout en douceur sur le revêtement gommé de notre cœur.

Quelquefois, ils sont rugueux accompagnés d’un son rageur, Ils percutent le lecteur, le sonnent un peu, lui font presque peur. L’éponge est alors jetée et le ko constaté, le match est terminé, les mots viennent de gagner.

Les mots pleins de vie ne craignent pas l’ennui, ils soignent les blessures et font oublier les soucis. Quand le goût de l’aventure les saisit à nouveau, ils accourent, cherche un style qui les transportent et les rend plus beaux.

jeudi 24 janvier 2008

Sensations et volupté

Effleurer du bout du doigt la peau douce et parfumée de sa dulcinée suffit à échanger des sensations, des émotions, à faire naître le désir, sentir les sens s'animer et les corps s'échauffer.

Lorsque le bout du doigt ne produit plus son effet, la main peut venir tenir sa place et proposer une conversation tactile plus étoffée. Après les lèvres pourront déguster le parfum du désir que sécrètera ta peau sucrée.

La fièvre de l’amour enivrera vos corps enlacés, les tourments du plaisir vous feront danser dans un rythme endiablé. Une chevauchée fantastique vous conduira aux frontières ou la raison se perd, pour laisser s’embraser les feux de la passion, et se déchaîner l’incendie que provoquent les papillons qui viendront butiner ce nectar tant convoité.

Ce miel aux saveurs d’ambroisie s’écoule lentement sur ta peau, te conduisant ainsi, à déguster ce plaisir intensément ressenti.

L’ivresse de ce moment passée, te voilà apaisée, fatiguée, certes, mais heureuse et épanouie, revenant d’un voyage merveilleux, au pays des plaisirs, des mille et une nuits.

Tu te réveilleras, demain, radieuse et souriante, tes cheveux décoiffés rajouteront un peu de sensualité au charme que tu dégages, le matin, quand les rayons du soleil caressent ton corps nu, désireux de retrouver les sensations de cette nuit passée.

mardi 22 janvier 2008

La mort se blottit contre moi

La mort se blottit contre moi, elle se sent seule, a même un peu froid.

Elle cherche un sentiment qu’elle ne connait pas, un rythme que mon cœur bat, une chaleur humaine ici-bas.

La mort me parait un peu lasse, elle m’avoue qu’elle déprime, elle ne comprend pas

Pourquoi la vie sa meilleure amie ne lui donne t-elle pas, le secret du bonheur, que chaque homme reçoit.

Elle exprime son désarroi, sa colère et son désespoir de voir les hommes ici-bas laisser échapper ce bonheur qu’elle n’a pas.

La mort ne pleure même pas, elle n’a plus de larme et ne fais pas un drame de son cas.

Elle m’enveloppe de ses bras, me donne des frissons, me chuchote tout bas qu’elle recherche en chaque homme ce secret bien gardé si difficile à trouver.

La mort ressemble à une femme dont le baiser envoûtant transporte mon âme et m’affranchit du temps.

Ses caresses enivrent mon corps enfiévré, de désir quelquefois, mais elle ne le sait pas.

Elle m’invite à m’abandonner, à me livrer sans résister, à lui donner ce bonheur tant recherché dont la saveur demeure ignorée.

Son parfum se répand au goût plutôt amer, il envahit mon cœur et lui fait comprendre qu’il est l’heure de ne plus s’inquiéter, de se reposer enfin.

Voici que l’ère du temps va bientôt prendre fin, la mort jouit soudain de cette tiédeur exquise qui l’enveloppe tout doucement et la pénètre de volupté.

Est-ce cela le bonheur recherché ? Il semble si bref et me donne envie de le connaître à nouveau dit-elle tout bas en se refaisant une beauté.

Il est vrai que la fidélité ne semble pas faire partie des valeurs qu’elle connait

Après avoir attaché ses cheveux et s’être un peu maquillée, la mort se retourne légèrement et me regarde d’un air radieux

Je comprends alors qu’il est temps pour moi de laisser la vie, de lui dire adieu

Je me lève enfin et lui tend la main, la mort me dit : ne crains rien, ce n’est pas très loin, c’est juste un petit voyage, tout se passera bien.

lundi 14 janvier 2008

Tu partiras un jour...

Tu partiras un jour sans un regard, sans un regret, rempli d’espoir
Tes yeux seront figés sur ton destin, le cœur léger, avec un petit sourire en coin
Tu traceras ta route au gré du vent, toujours confiant,
Tu trouveras sans doute, au fil de tes pas, l’envie de devenir gourmand.

La carte de la vie comportera plusieurs menus au choix
Les mets seront variés et t’offriront des saveurs que tu ne connais pas
Peut-être un peu salés ou quelque peu sucré sans être fade ou trop pimenté
Tu assaisonneras tes plats sans excès avec l’envie de relever toutes ces saveurs à déguster.

La succession de délices que la vie t’offrira sera pour toi mon fils un plaisir quotidien que tu renouvelleras.
Tu donneras à ta vie le parfum que ton cœur te dictera
La douceur de tes mots agrémentera le regard que tu porteras sur celle qui fondra pour toi.
Tu lui proposeras de choisir un menu pour deux et de partager si elle le veut
Les douceurs dont seuls les amoureux de la vie peuvent se délecter et apprécier à s’ennivrer chaque bouchée.

Tu deviendras un homme, mon fils, ou le jour où tu comprendras, que la vie n’est pas un met qui se mange froid mais une succession de plats aux saveurs épicées auquel chaque homme prend la responsabilité de choisir celle qu’il souhaite relever.
Ainsi, la couleur que prendra ta vie accompagnera cette saveur que tu auras choisie.
Quelle soit douce ou amère, exquise ou acide, salée ou sucrée, elle représentera pour ceux qui t’aiment le bouquet de la générosité, le plaisir d’un bonheur partagé.

Un petit essai…à déguster sans se presser…

Je ne connais pas la musique des mots, ni le parfum des idées.
Je préfère la saveur des sentiments, qui pimentent la vie et lui donne un air gourmand.
Lorsque l’amour sonne à ma porte, mon cœur s’ouvre et lui sourit
Mon amour ouvrira sa porte, un jour peut-être, si elle me reconnaît et me sourit aussi

Je lui offrirais des bêtises…de Cambrai
Je lui servirais sous forme de gourmandises des mots sucrés, mielleux à souhait
Mes caresses la feront frissonner, de désir sans nul doute, de plaisir s’il vous plait
Nous nous enlaçerons affamés de ressentir tant d’émotions, tant de passion qui font perdre toute raison.
Nous dévorerons nos corps enfiévrés, dégusterons chaque instant le fruit de cet amour dont le nectar sucré-salé s’écoule enfin lorsque notre plaisir est satisfait.

L’amour est une bêtise dont on ne se remet jamais,
Il enrobe nos vies d’une saveur caramélisée avec un parfum de menthe qui quelquefois rafraîchit les idées.
Que l’amour soit une rencontre, une histoire ou une passion il laissera toujours dans nos cœurs
Le sentiment que rien d’autre n’est meilleur.

Etre verseau, ce n’est pas sot !!!

En ce début d’année, mon règne a commencé, je marque de ce pas les premiers mois de cette année là.

Verseau du matin, ne verse pas ton chagrin, réjouis-toi de croire en ton destin, de rêver d’un monde meilleur dans lequel l’amour et l’amitié ne feront qu’un.
La souffrance deviendrait un souvenir lointain, la mort ne serait plus qu’un rêve qui se révèlerait être la conclusion d’une vie bien remplie.
Et puis ce serait bien si chacun pouvait manger à sa faim, si tout le monde connaissait le plaisir de regarder un feu de cheminée, de se sentir au chaud dans un environnement familier.
Etre choyé, aimé ne serait plus un rêve mais la réalité.
A la chaleur d’une flamme, succèderaient les caresses d’une femme.
Le désir de son corps m’ennivrerait de plaisir, la douceur de ses seins me rendrait fou et me donnerait faim. Je la dévorerais de mes mains, lui murmurerais les plus beaux mots d’amour, lui procurerais des frissons au creux de ses reins, l’aimerais sans fin, pour ce qu’elle est, sans détour.

Le verseau du midi s’est un peu assagi, satisfait et heureux d’avoir rencontré sa moitié, il entame avec plaisir sa nouvelle vie. Heureux de bercer et de pouponner ses petits, il rêve de leur donner le plaisir d’aimer la vie, le désir de s’en faire, si elle le souhaite, leur meilleure amie.
Il construira avec eux une famille épanouie et unie dans laquelle bonheur et harmonie deviendront à leur tour leurs fidèles amis.

Le verseau du soir écrira ses mémoires, il deviendra un homme mûr, peut-être un sage mais ça, c’est moins sûr.
Il rédigera avec nostalgie et humour quelques souvenirs délicieux de ses tendres années, celles ou l’amour remplace les idées, celles qui font que la vie devient douce, celles qui vous construisent un homme et donnent à son existence un sens.
Cet homme reviendra enfin jouer l’épilogue de sa vie.
Son cœur lui soufflera ses derniers mots d’amour avant de s’essouffler, heureux d’avoir aimé, d’avoir vécu sans aucun regret.
Cet homme partira, sans se retourner, il fera simplement un signe, non pas pour dire adieu mais sans doute aurevoir et merci de m’avoir aimé.

La magie des mots

Je crois à la magie des mots.

Aux mots qui soignent les maux. Les mots d'amour qui font vibrer le cœur, réchauffent l'âme et étourdissent le cerveau, les mots tendres qui font sourire les gens sérieux, les mots simples comme ceux des enfants qui redonnent aux yeux leur éclat d'hantant dans lesquels brillent encore un soupçon de naïveté enfantine trop tôt disparue.

Les mots peuvent aussi blesser et même tuer celui ou celle qui devient la cible de la personne qui ne les choisit pas délicatement avant de les prononcer.

Les mots reflètent notre pensée, notre personnalité, permettent de sonder la profondeur de notre âme. Les mots sont précieux, il faut en prendre soin, ils peuvent faire rire et redonner goût au lendemain.

Les mots donnent corps aux sentiments, ils transmettent notre désir et donne un goût d'éternité à ceux qui les ont un jour pensés et qui gardent l'idée de les coucher sur un papier pour les faire partager.

Les mots sont avant tout un signe d'amour et de générosité.